FONDATION FRANCO MARIA RICCI : le Labyrhinte
OUVERTURE MAI 2015 de la
FONDATION FRANCO MARIA RICCI, FONTANELLATO, PARMA
Le
Labyrinthe de Franco Maria Ricci, qui couvre sept hectares de terrain
dans sa propriété de La Masone, dans la campagne parmense, à Fontanellato (25 km
au nord-ouest de Parme), a été entièrement réalisé avec des plants de bambous de différentes espèces.
Le
complexe du labyrinthe fait partie de la Fondation FMR qui accueillera
des espaces culturels sur plus de cinq mille mètres carrés, destinés à
abriter la collection d’art de Franco Maria Ricci (environ cinq cents
oeuvres du XVIIème au XXème siècle), une bibliothèque consacrée aux
exemples les plus illustres de typographie et de graphisme, dont des
nombreuses oeuvres de Giambattista Bodoni et la totalité de la
production d’Alberto Tallone ainsi que la collection de tous les livres
édités par Franco Maria Ricci en cinquante ans d’activité qui viendront
compléter cette collection historique.
FRANCO MARIA RICCI, designer graphique
Franco Maria Ricci, est né, et grandit, à Parme le 2 décembre 1937 dans une famille aristocratique et lettrée d'origine génoise. Diplomé en géologie, il va néanmoins se consacrer à ce qui le passionne : l'art et la littérature. C'est donc à Parme, en 1963 qu'il ouvre une agence de design graphique où il produit des affiches, des calendriers, des catalogues, du packaging, des logos... faisant du raffinement et de la recherche esthétique sa marque de fabrique.
Spécialiste de l'œuvre du typographe Giambattista Bodoni, qui fut le directeur de la Stamperia ducale di Parma, il en rééditera le Manuale tipografico, publié pour la première fois en 1818. Tout son travail et son art de vivre seront empreint des codes esthétiques de Bodoni (rigueur, élégance, bon goût et charme)
Les publications de Franco Maria Ricci se caractérisent par leur raffinement esthétique, avec une prédominance du noir en guise de fond, et par le symbole de la ville natale de l'éditeur : la violette de Parme, stylisée avec seulement trois pétales. Toutes ces publications restent fidèles à la police d'écriture Bodoni.
FRANCO MARIA RICCI bibliophile et collectionneur
FONDATION FRANCO MARIA RICCI, FONTANELLATO, PARMA
Repère cartographique
Spécialiste de l'œuvre du typographe Giambattista Bodoni, qui fut le directeur de la Stamperia ducale di Parma, il en rééditera le Manuale tipografico, publié pour la première fois en 1818. Tout son travail et son art de vivre seront empreint des codes esthétiques de Bodoni (rigueur, élégance, bon goût et charme)
Les publications de Franco Maria Ricci se caractérisent par leur raffinement esthétique, avec une prédominance du noir en guise de fond, et par le symbole de la ville natale de l'éditeur : la violette de Parme, stylisée avec seulement trois pétales. Toutes ces publications restent fidèles à la police d'écriture Bodoni.
FRANCO MARIA RICCI, éditeur
" sous son vernis d'esthétisme un peu trop brillant ("la plus belle revue du monde"), sous ses dehors vaguement dandy, FMR menait une action profondément militante, éclairant, exhumant, réhabilitant ce que le temps, la paresse ou l'incurie avaient contribué à offusquer ; trop conscient aussi des limites artificielles qu'imposent les cultures nationales, et de la dérive des œuvres et des valeurs de l'histoire"
(Patrick Mauriès, Le Monde de l'Art, 2010)
En 1967, les éditions F.M.Ricci réédite l'Oratio Dominica, autographée par le pape Paul VI. De 1972 à 1980, Ricci publie en 18 volumes une réédition intégrale de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, en fac-similé, puis, de 1973 à 1982, les 12 volumes d'une série consacrée aux graphistes contemporains.
Parmi les différentes collections du fond Ricci, on citera : « Les Signes de l'homme », qui met en regard une œuvre ou un thème artistique et le texte d'un ou de plusieurs écrivains prestigieux.
En 1977, JORGE LUIS BORGES crée la collection : « Bibliothèque de Babel » (la seule collection littéraire dirigée par Borges), trente titres qui republient des œuvres rares voire introuvables édités en italien, en français et en anglais.
En 1982, les éditions Ricci sortent la très célèbre revue d'art FMR, la « perle noire de l'édition italienne » selon F. Fellini, dont le titre correspond aux initiales de Franco Maria Ricci tout en formant un jeu de mot, en français, avec l'adjectif éphémère.
En 1984, les éditions Ricci lancent la revue KOS, consacrée à la science, et en 1988 la revue Grand Tour, consacrée à l'Europe culturelle et artistique et Le Quirinal, la revue d'art et d'histoire de la présidence de la République italienne.
En 1977, JORGE LUIS BORGES crée la collection : « Bibliothèque de Babel » (la seule collection littéraire dirigée par Borges), trente titres qui republient des œuvres rares voire introuvables édités en italien, en français et en anglais.
En 1982, les éditions Ricci sortent la très célèbre revue d'art FMR, la « perle noire de l'édition italienne » selon F. Fellini, dont le titre correspond aux initiales de Franco Maria Ricci tout en formant un jeu de mot, en français, avec l'adjectif éphémère.
En 1984, les éditions Ricci lancent la revue KOS, consacrée à la science, et en 1988 la revue Grand Tour, consacrée à l'Europe culturelle et artistique et Le Quirinal, la revue d'art et d'histoire de la présidence de la République italienne.
FRANCO MARIA RICCI bibliophile et collectionneur
Pendant plus de quarante ans, cet esthète épris d'élégance a poursuivi sa quête du raffinement dans les ouvrages luxueux de la collection FMR comme dans ses acquisitions d'œuvres d'art qui confirme son goût des Lumières italiennes
FONDATION FRANCO MARIA RICCI, FONTANELLATO, PARMA
La vente des Editions FMR a permis le financement du Labirinto commencé en 2005. Son ami Jorge Luis Borges, valorise le labyrinthe en le peignant comme le symbole de la perplexité des hommes face aux mystères de la vie. De nombreuses œuvres sont imprégnées du dédale, qui peut représenter un mouvement de l’extérieur vers l’intérieur, de la forme à la contemplation, de l’espace à l’absence d’espace, du temps à l’absence de temps, de la multiplicité à l’unité. Le labyrinthe devient l’image d’un chaos initial ordonné et agencé par l’intelligence humaine.
Ce labyrinthe (le plus grand du monde), qui a renoncé aux buis traditionnels de l'école anglaise pour les bambous, s'inspire des lignes géométriques des mosaïques romaines, encadrant le tout dans une forme d'étoile, figure représentative des villes fortifiées de la Renaissance. Huit hectares de labyrinthe pour un carré de 300 mètres de côté, trois km de parcours sous des galeries végétales hautes de 5 mètres ; soit soixante mille bambous de vingt-cinq espèces différentes provenant pour l'essentiel de la bambouseraie française d'Anduze, mais aussi de Chine. En son centre les architectes Pier Paolo Bontempi et David Dutto ont épousé le goût néo-classicique de leur commanditaire. Les bâtiments accueillent un musée-bibliothèque, où sera présentée toute la production éditoriale de FMR, sa collection de livres rares et anciens, sa collection d'œuvres d'art. On compte aussi une église pyramide, une Summer School of Art et un restaurant IL BISTROT del LABIRINTO, un élégant restaurant géré par les étoilés frères Spigaroli.
Un beau livre a précédé cette ouverture : Labirinti, de Franco Maria Ricci (Editions Rizzoli), préface de Umberto Eco textes de Giovanni Mariotti et Luisa Biondetti.
Repère cartographique
(Parme, Sites Verdi, Fondation FMR)
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