Actu : mafia, le naufragé de la Méduse
La MAFIA est originaire d'Italie du Sud, où ce type d'organisation a été identifié et caractérisé dès le XIXe siècle. Cinq organisations mafieuses sont recensées en Italie méridionale : La Camorra en Campanie, La Cosa Nostra en Sicile, La Ndrangheta en Calabre, La Sacra Corona Unita dans les Pouilles, La Stidda encore en Sicile.
Les organisations criminelles considérées comme des mafias stricto sensu par les criminologues sont, outre les mafias italiennes, les Triades chinoises, les Boryokudan japonais (dont les membres sont appelés « Yakuza »), la mafia italo-américaine, la Mafiya russe, la Maffya turque et la mafia albano-kosovare.
D'autres groupes criminels, tels que les cartels colombiens, les clans nigérians, les posses jamaïcains, la pègre du sud de la France, etc… ne peuvent pas être qualifiés de « mafias » au sens strict, dans la mesure où leurs caractéristiques ne correspondent pas aux critères de définition d'une mafia (stade symbiotique d'intégration dans la société, espérance de vie des institutions supérieure à celle des individus en place…).
La mafia fonctionne sur un modèle d'économie parallèle ou souterraine. Elle cherche à contrôler les marchés et les activités où l'argent est abondant, circule en argent liquide et est facile à dissimuler au fisc. La plupart des activités commerciales usuelles sont utilisées, que ce soit comme paravent à des activités illégales ou comme moyen de blanchiment de l'argent récolté. Ces activités recouvrent aujourd'hui des domaines des plus variés : la vente d'armes, la contrefaçon, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains, les jeux d'argent (paris, casinos ...), le proxénétisme, le racket, le vol.
Sa méthode, en général, la mafia préfère recourir à l'intimidation, la corruption ou le chantage plutôt qu'à la force pour contraindre ceux qui lui résistent. De cette manière elle attire moins l'attention du grand public sur elle. Mais il arrive régulièrement que pour se débarrasser de concurrents ou de témoins gênants ou de traîtres, les mafias usent de méthodes brutales : guerres de gangs pour la prise de contrôle d'un territoire ou d'un marché, assassinat de témoins, de complices ou de juges avant un procès en sont quelques exemples
L'Italie a réussi à donner quelques coups significatifs aux organisations mafieuses qui œuvraient sur son territoire. Les procès à grande échelle (opération « mains propres ») dans les années 1990 ont permis l'arrestation de plusieurs figures emblématiques de la mafia locale, tout en mettant hors d'état de nuire de nombreux politiciens véreux.
L'assassinat particulièrement démonstratif des juges Giovanni Falcone et Paolo Borsellino (au moyen d'une tonne de TNT dans chaque cas) donna malheureusement un coup d'arrêt grave à cette action.
Le 30 novembre 2004, plusieurs milliers de manifestants se sont retrouvés dans les rues de Naples, pour protester contre la mafia locale Camorra. En 2004, les règlements de compte entre bandes mafieuses rivales, ont fait 119 morts, surtout dans les quartiers défavorisés de Scampia et de Secondigliano. Cette guerre mafieuse n'a pas encore atteint l'ampleur de celle qui avait fait 273 morts dans la seule année 1981 ; à suivre
Photo : La Méduse, Caravage (Musée des Offices, Florence)
L'ERADICATION
La seule chose à faire : les capturer vivants, les dépecer, les désosser et les couper en rondelles ...
très légèrement farinées, enrobées d’œuf battu en omelette et frites 2/3 minutes dans de l’huile bouillante, puis épongées sur du papier absorbant, ces bêtes à tentacules (calmars en l’occurrence) se transforment en délices ; servir avec juste un jus de citron comme à Venise, avec une petit hachis ail-persil comme à Marseille ou avec une sauce mayo-moutarde-cornichons (sauce tartare) comme en toscane. (500 gr de calmars, 2 œufs)Tableau d’Hervé Maury : www.hervemaury.com
Filmographie
La Trilogie du Parrain, de Francis Ford CoppolaLes Affranchis, de Martin Scorsese
Casino, de Martin Scorsese
Scarface, de Brian De Palma
Donnie Brasco, de Mike Newell
Ligne de vie, film franco-russe de Pavel Lounguine, (prix du Jury F. de Cognac)
Gomorra, de Matteo Garrone (Grand Prix F. de Cannes 2008)
Il Divo, de Paolo Sorrentino (Prix du Jury, F. de Cannes 2008)
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